Hanno costruito una rotonda al posto dell’incrocio,
vicino al camposanto e ci hanno messo un’ancora di ferro.
E’ lì, grande, maestosa e non puoi far finta di niente quando arrivi
e te la vedi davanti.
Ti ricorda che quella città l’hai lasciata tanti anni fa ed è cambiata,
non è più la tua città.
O forse lo sarà per sempre, come quella tappa vicino a quella rotonda.
I cipressi stanno ancora là, ai lati di quella strada che non ho dimenticato.
Tutti gli anni, quel giorno, la percorrevo coi parenti per andare al camposanto,
a trovare altri parenti di cui non ricordo più né il viso né il nome.
Ed oggi con mia moglie vengo ancora qua a cercarne.
In fondo a quei vialetti e a quelle tombe di famiglia sorge l’area nuova
che da le spalle al resto.
Come se guardasse al futuro si affaccia sulla valle luminosa.
Vi sarebbe piaciuto quel sole sui vostri visi a scaldarvi dal freddo.
Vi sarebbe piaciuto quel panorama sul mare che ora ammiro e respiro.
Vi ho trovato, come ogni anno, assieme, anche in questo posto.
Sposto i fiori finti e dedico quelli veri alla mia nonna che se li è di certo meritati,
mentre a te dedico le mie migliori lacrime, nonno mio.
Al vostro fianco la foto della mamma, che riposa lontano da qui,
ma che sento sempre con me.
Siete lì dentro ma siete anche accanto a me, a consolarmi.
Siete qui dentro al mio cuore mentre vi scrivo questo ricordo
che mi fa piangere di gioia e dolore.
Larmes
Au lieu du carrefour
on a bâti un rond point près du cimetière
et ils ont mis une ancre en fer.
Elle st là, grande, majestueuse et tu ne peux pas faire mine de rien
quand elle se présente en face de toi.
Cela te souviens que tu l’as laissée cette ville
il y a quelques années,
elle est changée, elle n’est plus ta ville.
Ou bien peut être elle le sera pour toujours,
comme l’étape près du rond point.
Les cyprès restent encore là,
aux côtés de cette rue que je n’ai pas oublié.
Tous les ans, ce jour là
je la parcourais avec mes parents
pour aller au cimetière
pour chercher d’autres parent dont je ne me souviens plus ni le visage, ni le prénom.
Et aujourd’hui, avec ma femme, je viens encore ici pour en chercher.
Au fond de l’allée et aux sépultures des familles il y a le nouveau bâtiment.
Qui tourne le dos au reste,
comme si regardait au futur
se penche sur la vallée lumineuse.
Vous auriez aimé le soleil sur vos visages à vous chauffeur contre le froid.
Vous auriez aimé le panorama sur la mer que maintenant j’admire et respire.
Je vous ai trouvés,
comme chaque année, ensemble, aussi dans ce lieu.
les fausses fleurs je les déplace
et je dédie les vraies à ma grande mère qui les a sans doute méritées
tandis que je dédie à toi, grand père, mes larmes.
A coté de vous la photo de maman, qui gît loin d’ici mais qui est toujours avec moi.
Vous êtes là dedans mais vous êtes aussi à coté de moi,
pour me consoler.
Vous êtes ici, dans mon coeur
tandis que j’écris ce souvenir qui me fait pleurer de joie et de douleur.
Ringrazio per la traduzione in francese l'amica Delia.