Il sole frusta gli occhi che guardano il mare
e costringe a rispettarlo chinando il capo in basso
mentre, uniti i piedi e curvata la schiena in avanti
sono due i numeri che conto prima di tuffarmi.
Un istante.
Tanto dura quel volo che dallo scoglio mi rende libero
per catturarmi subito dopo e schiaffeggiarmi il viso
con l'acqua fredda del mare scuro.
Un istante.
Così ogni anno che passa, prima che sia quello nuovo,
è come quel tuffo in avanti, senza tante certezze
ma con quell'unico, eterno momento di libertà.
Un instant
le soleil fouette les yeux qui regardent la mer
et oblige au respect pliant la tête en bas
tandis que, les pieds unis et le dos courbé en avant
sont deux les chiffres que je compte avant de me plonger.
Un instant.
C’est la durée du vol qui du rocher me rend libre
pour me capturer tout de suite et me gifler le visage
avec l’eau froide de la mer foncée.
Un instant.
Comme ça chaque année qui passe,
avant que ce soit la nouvelle année,
c’est comme ce plongeon en avant, sans certitude
mais avec cet unique, éternel moment de liberté.
(Merci a Delias pour la traduction)